Au fond du calice de cette tulipe
aux pétales resserrées
par le froid de cette fin avril,
l'abeille se repose.
L'abeille s'est posée là,
bien à l'abri du vent
qui ne fait pas trembler ses antennes,
ni ses ailes.
ni ses ailes.
Elle est dans la lumière
diffusée à travers les pétales jaunes.
Mais cette lumière est froide,
trop froide.
trop froide.
Bientôt, la nuit étendra ses ailes
sur la tulipe,
l'abeille sera toujours là,
immobile.
immobile.
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